La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a condamné avec la plus grande fermeté les récentes attaques meurtrières perpétrées par les rebelles ADF entre le 9 et le 16 août 2025 dans plusieurs localités des territoires de Beni et de Lubero, au Nord-Kivu.
Selon le communiqué, ces attaques ont causé la mort d’au moins 52 civils, dont huit femmes et deux enfants. Plusieurs cas d’enlèvements, de pillages, d’incendies de maisons, de véhicules et de motos ont également été signalés. « Ces atrocités sont intolérables et constituent de graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme », a déclaré Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC et Cheffe de la MONUSCO, qui a présenté ses condoléances aux familles et communautés endeuillées.
Face à cette nouvelle vague de violence, la MONUSCO a annoncé avoir renforcé sa présence militaire aux côtés des FARDC. La Mission affirme avoir assuré la protection de 206 civils, dont 70 femmes et 93 enfants réfugiés à Mayi-Moya, et intensifié les patrouilles diurnes et nocturnes dans les zones à risque, notamment autour d’Oicha et sur l’axe Mavivi–Eringeti. En Ituri, la Brigade d’intervention a déployé des troupes additionnelles à Komanda et Ofaye.
La MONUSCO réitère l’appel du Secrétaire général des Nations Unies demandant aux groupes armés de déposer les armes et exhorte les autorités congolaises à diligenter des enquêtes afin d’identifier les responsables de ces massacres et de les traduire en justice.
La Mission conclut en réaffirmant son engagement à protéger les civils, à réduire les tensions et à contribuer à la stabilisation durable des zones affectées par les violences.
MBIYE GRÂCE G.
