Une nouvelle étape vient d’être franchie dans la coopération minière entre la République démocratique du Congo et les États-Unis. L’entreprise américaine KoBold Metals, soutenue par des investisseurs internationaux comme Bill Gates et Jeff Bezos, a annoncé avoir obtenu sept permis d’exploration couvrant les territoires de Manono (Tanganyika) et de Malemba Nkulu (Haut-Lomami).
Dans un communiqué relayé par l’agence Reuters, la société a précisé que ses recherches porteront principalement sur le lithium, un minerai stratégique pour la fabrication des batteries de véhicules électriques. Toutefois, ces permis concernent également l’exploration d’autres ressources comme le coltan et les terres rares.
Ces activités s’inscrivent dans le cadre de l’accord signé en juillet 2025 entre KoBold Metals et le Gouvernement congolais. Cet accord prévoit l’utilisation de technologies avancées, dont l’intelligence artificielle, afin de moderniser les méthodes d’exploration et de numériser les données géologiques de la RDC.
KoBold Metals a aussi confirmé son intérêt pour le développement du projet de lithium de Manono, considéré comme l’un des plus importants gisements au monde. Ce projet reste toutefois au centre d’un litige judiciaire qui oppose l’État congolais à la société australienne AVZ Minerals, écartée après le refus des autorités de lui octroyer un permis d’exploitation.
Outre l’exploration, la société américaine s’est engagée à investir dans la formation et le recrutement de main-d’œuvre locale, ainsi qu’à participer au développement des infrastructures dans les zones ciblées.
Selon les autorités congolaises, cette coopération illustre la volonté du pays de diversifier ses partenariats stratégiques et de renforcer ses relations avec les États-Unis dans le secteur minier, en valorisant des minerais jugés cruciaux pour la transition énergétique mondiale.
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