L’Assemblée nationale a ouvert ce lundi 15 septembre sa session ordinaire de septembre. La cérémonie s’est tenue au Palais du peuple, à Kinshasa, sous la conduite du président de la Chambre basse, le professeur Vital Kamerhe. Cette rentrée parlementaire intervient dans un contexte marqué par d’importants défis budgétaires et institutionnels.
Dans son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale a salué le retour des députés après les vacances parlementaires. Il a exprimé sa solidarité envers les élus et les populations vivant encore dans des zones sous occupation, et a rendu hommage à la mémoire de la députée Sophie Kakudji Yumba, décédée récemment.
Au cœur de cette session figure l’examen du projet de loi de finances 2026, déposé le même jour par la Première ministre Judith Tuluka. Vital Kamerhe a insisté sur la nécessité de consacrer les ressources de l’État aux priorités nationales, notamment la défense, la sécurité, l’agriculture, l’énergie, la santé et l’éducation. Il a également appelé à améliorer la qualité de la dépense publique et à renforcer la mobilisation des recettes.
Sur le plan sécuritaire, le président de l’Assemblée nationale a réaffirmé son soutien aux Forces armées et aux populations de l’Est, appelant à l’unité nationale autour du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi. Il a aussi annoncé la création prochaine d’une académie parlementaire destinée à renforcer les compétences des jeunes élus.
Abordant les pétitions introduites contre certains membres du bureau, Vital Kamerhe a reconnu la légitimité de cette démarche parlementaire. Mais il a invité les députés à éviter toute action susceptible de fragiliser la stabilité institutionnelle. Il a salué l’attitude républicaine de plusieurs élus qui ont choisi de privilégier l’unité et présenté ses excuses à ceux qui auraient pu se sentir offensés par son attitude.
Le président de la Chambre basse a exhorté les députés à travailler avec discipline et abnégation pour servir le peuple. Cette session budgétaire s’annonce décisive pour l’avenir des finances publiques ainsi que pour la stabilité et la cohésion des institutions nationales.
La Rédaction
