Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, est accusé de violer délibérément la Constitution en cumulant ses fonctions de Chef de l’État avec celles de président du parti politique UDPS, qu’il continue de gérer au quotidien.
L’article 98 de la Constitution congolaise stipule pourtant clairement :
« Le Président de la République ne peut appartenir à un parti politique, ni en assumer la direction. »
Pour les observateurs et critiques du régime, ce cumul représente une atteinte grave à l’esprit et à la lettre de la Loi fondamentale, un sabotage institutionnel qui fragilise l’équilibre démocratique.
Ils dénoncent une énième violation volontaire des textes, soulignant que le Chef de l’État, en s’impliquant directement dans la gestion de l’UDPS, brouille la frontière entre les institutions républicaines et la vie partisane.
La Rédaction
