À quelques encablures du scrutin tant attendu au sein de l’Olympique Club Renaissance du Congo, prévu pour le 19 octobre 2025, une onde de choc traverse le paysage électoral : Alain Tsepuk Imbala Michel, jusqu’alors prétendant au fauteuil présidentiel, a pris la décision solennelle de se retirer de la course.
Dans une lettre officielle datée du 16 octobre 2025 et dûment transmise à la Commission Électorale, l’ancien candidat expose, avec gravité, les raisons profondes de son désengagement. Deux éléments majeurs fondent ce choix : un climat interne jugé profondément vicié par des tensions persistantes, et l’incapacité manifeste, selon lui, d’assurer une préparation logistique cohérente à l’approche imminente du championnat. Alain Tsepuk évoque une structure fragilisée, incapable de garantir les conditions minimales d’un mandat présidentiel efficace.
Ce retrait, empreint de lucidité et assumé avec responsabilité, s’inscrit comme un refus clair d’avaliser un processus qu’il estime compromis dans son essence même. Pour Tsepuk, il s’agit moins d’un désistement personnel que d’un geste de protection envers une institution en crise, qu’il refuse de mener à l’aveugle dans une aventure incertaine.
Dans un tel contexte, il apparaît plus que jamais nécessaire que le processus électoral soit conduit dans le respect rigoureux des textes en vigueur, des principes de transparence, et de la volonté souveraine des candidats.
À défaut, ce rendez-vous démocratique risquerait de perdre toute sa valeur symbolique et institutionnelle, pour sombrer dans une mise en scène sans fond, indigne de l’histoire et de la vocation du club.
La Rédaction







