Le Président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a accordé une audience officielle ce samedi au Général Muhoozi Kainerugaba, Chef d’état-major et Commandant des forces armées ougandaises (UPDF), à la Cité de l’Union africaine à Kinshasa.

Cette rencontre de haut niveau s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération militaire entre la RDC et l’Ouganda, notamment dans le contexte des opérations conjointes menées par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et l’UPDF dans l’est du pays. Ces opérations visent à neutraliser les groupes armés actifs dans la région, dont les redoutés rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).
Présent à Kinshasa depuis vendredi pour une mission de travail, le Général Kainerugaba a tenu à présenter ses civilités au Chef de l’État congolais, Commandant suprême des FARDC. Il a également eu une séance de travail avec son homologue congolais, le Général Jules Banza Mwilambwe, Chef d’état-major général des FARDC.

Les échanges entre les deux chefs militaires ont porté sur l’évaluation des opérations conjointes en cours, les résultats obtenus sur le terrain, ainsi que les perspectives d’une coopération sécuritaire plus structurée et durable entre les deux pays. Des sources sécuritaires indiquent que cette concertation a permis d’identifier des axes d’amélioration stratégique en vue d’une meilleure efficacité des actions menées dans les zones sensibles de la frontière congolo-ougandaise.
Cette visite intervient dans un contexte régional toujours fragile, où les efforts de stabilisation sont constamment mis à l’épreuve par la résilience des groupes armés et les enjeux géopolitiques transfrontaliers. La coopération entre Kinshasa et Kampala, saluée par de nombreux observateurs internationaux comme un modèle d’intégration sécuritaire régionale, apparaît aujourd’hui comme une réponse concertée aux menaces terroristes dans la région des Grands Lacs.
La présence du Général Kainerugaba à Kinshasa témoigne de la volonté des deux États de poursuivre un dialogue militaire permanent, afin de consolider les acquis sur le terrain et de renforcer la sécurité des populations dans les zones affectées.
Rédaction