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Sommet de Rome : La RDC plaide pour un partenariat équitable autour du Plan Mattei et du Global Gateway

Judith Suminwa appelle à des investissements durables et respectueux de la souveraineté africaine

À l’issue du sommet sur le Plan Mattei et l’initiative Global Gateway de l’Union européenne, la Première Ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a porté haut la voix de l’Afrique en appelant à un partenariat véritablement équilibré entre l’Europe et le continent africain.

Devant un parterre de décideurs européens et africains réunis dans la capitale italienne, la cheffe du gouvernement congolais a plaidé pour une coopération fondée sur un principe gagnant-gagnant, alignée sur les besoins réels des populations africaines.

« L’avenir du continent passe par la valorisation de ses propres richesses », a-t-elle affirmé avec fermeté, insistant sur l’importance de bâtir une coopération respectueuse de la souveraineté africaine, tout en créant de la valeur ajoutée localement.

Le Corridor de Lobito au cœur de la vision congolaise

Parmi les projets emblématiques soutenus par la RDC, le Corridor de Lobito a été mis en lumière. Présenté comme un véritable levier de transformation économique et sociale, ce corridor ferroviaire stratégique reliant la RDC à l’océan Atlantique via l’Angola, dépasse sa seule vocation logistique. Il est perçu comme une opportunité de désenclavement, de création d’emplois et de stimulation du commerce régional.

« Le Corridor de Lobito n’est pas simplement une voie de transport ; il est un instrument de transformation pour nos jeunes et nos territoires », a souligné Judith Suminwa, appelant à une approche intégrée du développement.

Priorités : agriculture, énergie et formation

La RDC a également exprimé son ambition de diversifier ses partenariats autour d’axes prioritaires tels que l’agriculture, les énergies renouvelables et la formation professionnelle. Ces domaines sont identifiés comme catalyseurs d’un développement humain inclusif, capable de répondre aux défis sociaux et environnementaux actuels.

La Première Ministre a insisté sur la nécessité d’investissements massifs et responsables, porteurs d’un impact durable et non de simples retombées ponctuelles.

Une nouvelle ère de coopération Afrique-Europe ?

Par cette intervention, la RDC souhaite contribuer à refonder les bases de la coopération entre l’Afrique et l’Europe, en rupture avec les anciens schémas de dépendance. Le sommet de Rome pourrait ainsi marquer un tournant stratégique, où les projets d’envergure, à l’image du Plan Mattei et du Global Gateway, deviennent des outils concrets de codéveloppement et de solidarité renouvelée.

Rédaction

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