Depuis la récente chute du dollar et la flambée des prix sur les marchés, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer la politique économique actuelle du gouvernement. Dans la ligne de mire : André Wameso, le nouveau locataire de la Banque Centrale du Congo BCC, accusé de piloter une approche jugée trop populiste et déconnectée des réalités du terrain.
« Une gestion fondée à 100 % sur le populisme. Trop de communication pour des résultats illusoires », dénoncent plusieurs observateurs, qui comparent déjà Wameso à Constant Mutamba, symbole d’un discours bruyant mais d’une action inefficace.
Sauf que, selon ces critiques, la différence se situe dans l’impact : « Contrairement à Mutamba, Wameso provoque des dégâts à une vitesse incroyable. Faire perdre près de 40 % du pouvoir d’achat aux Congolais en moins d’un mois, même Mobutu n’avait pas osé. »
Une politique monétaire aux conséquences lourdes : inflation masquée, désorganisation du marché, perte de confiance et un sentiment d’asphyxie économique généralisée. Certains parlent déjà de crime économique, tant les effets sociaux, politiques et sécuritaires risquent de s’amplifier dans les semaines à venir.
La Rédaction
