Sous les projecteurs du Sommet mondial de l’Internet à Wuzhen, en Chine, la ministre d’État Raïssa Malu, en charge de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, a porté haut les couleurs de la RDC. Du 6 au 9 novembre 2025, cette grande rencontre internationale a réuni gouvernements, chercheurs et géants du numérique autour d’un objectif commun : bâtir un nouvel écosystème digital mondial.
Intervenant lors d’une session de haut niveau ce samedi 8 novembre, la ministre congolaise a séduit son auditoire par la clarté de sa vision et la pertinence de ses réformes, incarnant une Afrique ambitieuse et connectée.
Avec conviction, Raïssa Malu a présenté trois innovations majeures intégrées au système éducatif congolais. D’abord, l’intelligence artificielle au service de l’équité : utilisée désormais dans la correction des examens nationaux, elle a permis de réduire le délai de traitement de 45 à 3 jours, tout en éliminant les erreurs humaines.
Ensuite, la blockchain comme rempart contre la falsification des diplômes, garantissant des e-diplômes infalsifiables et renforçant la crédibilité du capital humain congolais. Enfin, elle a mis en avant l’inclusion numérique par l’enseignement à distance, une avancée stratégique pour offrir aux enfants des zones enclavées un accès équitable à la connaissance.
Face à un parterre de décideurs et d’experts internationaux, la ministre d’État a défendu une vision lucide et ambitieuse : faire du numérique un instrument de souveraineté éducative et de développement durable. « L’intégrité du capital humain commence par la fiabilité de ses titres », a-t-elle rappelé, insistant sur le lien entre éthique, innovation et gouvernance responsable.
Elle a souligné que la révolution numérique congolaise ne se limite pas à la technologie, mais qu’elle s’enracine dans la volonté politique d’émanciper la jeunesse par la connaissance.
En clôturant son intervention, Raïssa Malu a lancé un vibrant plaidoyer pour une coopération numérique inclusive, fondée sur trois piliers : la mutualisation des expériences, l’accès pour tous y compris hors réseau et en langues locales , et surtout l’investissement dans l’humain.
Pour elle, « l’Afrique est le réservoir de la jeunesse mondiale », et c’est en investissant dans cette force vive que le continent pourra conquérir sa place dans le concert numérique international.
La Rédaction
