Cadre du parti Alliance pour le Changement et activiste des droits humains, Jenny Ngalula a exprimé ce lundi son opposition au retour de Jean-Lucien Bussa Tongba et de Doudou Fwamba Likunde au sein du nouveau gouvernement, dont la composition est attendue dans les tout prochains jours.
S’exprimant devant la presse, Mme Ngalula a mis en cause la gouvernance passée de ces deux personnalités, qu’elle accuse d’avoir manqué de résultats concrets dans leurs précédentes fonctions ministérielles. Selon elle, le maintien de figures politiques anciennes pourrait freiner les efforts de renouveau que réclament plusieurs citoyens.
« Depuis sa prise de poste, Doudou Fwamba n’a cessé de pénaliser les fonctionnaires, notamment ceux du secteur de l’éducation », a-t-elle déclaré, dénonçant ce qu’elle qualifie de manque d’empathie et de leadership, y compris dans les périodes sensibles.
Elle appelle à la désignation d’un nouveau profil, qu’elle estime nécessaire pour occuper un poste aussi stratégique.
Concernant Jean-Lucien Bussa, ministre ayant siégé au gouvernement depuis plus de huit ans, Jenny Ngalula reconnaît ses compétences mais insiste sur la nécessité d’ouvrir l’espace politique à d’autres talents.
« Nous ne remettons pas en cause ses capacités, mais il n’est pas le seul fils compétent de Budjala ou du Sud-Ubangi », a-t-elle souligné, plaidant pour « l’inclusion de nouveaux visages capables de porter d’autres espoirs et de produire des résultats concrets sur le terrain ».
Ces déclarations interviennent dans un contexte où la publication imminente du nouveau gouvernement alimente les débats sur le profil des futurs ministres et la place à accorder aux jeunes leaders dans la gestion des affaires publiques.
Le gouvernement n’a, pour l’heure, pas réagi à ces prises de position.
Justin Mupanya