Le ministre des Droits humains, Me Samuel Mbemba Kabuya, a lancé, lundi 15 décembre à Kinshasa, la retraite consacrée à l’élaboration des stratégies opérationnelles du Plan d’action national des Principes volontaires pour l’année 2026 en République démocratique du Congo.
Ouvrant les travaux, le ministre des Droits humains a, au nom du président de la République, Félix Tshisekedi, et de la Première ministre Judith Suminwa, invité les participants à produire des résultats concrets à l’issue de cette retraite de trois jours, prévue jusqu’au mercredi 17 décembre.
« Nous sommes tous ici, chacun à son niveau, des défenseurs et promoteurs des droits fondamentaux. Cette activité doit aboutir à un résultat tangible : une feuille de route opérationnelle comportant des activités prioritaires clairement définies, des stratégies concrètes d’opérationnalisation du Plan d’action national pour l’exercice 2026, ainsi que des recommandations techniques pertinentes », a déclaré Me Samuel Mbemba.
Selon lui, ces recommandations devront contribuer à promouvoir une exploitation minière et pétrolière responsable, éthique et conforme aux standards internationaux des droits de l’homme. Le ministre a précisé que l’ambition du gouvernement est de favoriser une exploitation des ressources naturelles « totalement exempte de violations des droits humains, respectueuse de l’environnement et bénéfique aux communautés locales, nationales et régionales ».
Présent à la cérémonie d’ouverture, le ministre des Mines, Louis Watum Kabamba, a exprimé l’engagement de son ministère à veiller à la mise en œuvre des recommandations issues de cet atelier.
Organisée en collaboration avec les ministères des Droits humains, des Hydrocarbures et des Mines, ainsi qu’avec l’ONG DCAF, cette retraite est jugée essentielle pour renforcer la planification stratégique et opérationnelle du Plan d’action national.
Pour rappel, les Principes volontaires constituent un cadre international destiné à guider les entreprises, notamment dans les secteurs extractifs, sur la conduite de leurs opérations de sécurité dans le respect des droits de l’homme.
Dorcas Kapinga






