Le procès de l’ancien chef rebelle et ex-ministre congolais Roger Lumbala s’est ouvert ce vendredi devant la Cour d’assises de Paris. Il est poursuivi pour complicité de crimes contre l’humanité et participation à une association de malfaiteurs, des faits commis entre 2000 et 2003 dans le nord-est de la République démocratique du Congo, alors en proie à la guerre.
Roger Lumbala, ancien leader du Rassemblement congolais pour la démocratie, National (RCD-N), rejette les accusations, affirmant n’avoir exercé qu’un rôle politique et diplomatique. Sa défense a demandé la comparution de Jean-Pierre Bemba et de Constant Ndima, estimant que leurs témoignages pourraient éclairer la justice sur la chaîne de commandement de l’époque.
Pour plusieurs ONG, ce procès représente une étape importante dans la lutte contre l’impunité des crimes internationaux commis en RDC. Il s’agit d’un test pour la compétence universelle de la justice française, qui pourrait ouvrir la voie à d’autres procédures visant les responsables présumés des atrocités du conflit congolais.
La Rédaction
