Le Vice-premier ministre en charge du Budget, Adolphe Muzito, a promis ce mercredi 1er octobre 2025 d’accompagner techniquement la ville de Kinshasa dans la mise en place d’un cadre budgétaire conforme aux standards nationaux. Cette initiative s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et les orientations de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.
L’annonce a été faite par Jésus-Noël Sheke, ministre provincial du Budget, Plan, Emploi et Tourisme, à l’issue de l’audience que lui a accordée le VPM du Budget au Centre financier de Kinshasa, en présence du vice-ministre Élysé Bokumwana.
« Nous sommes venus solliciter un accompagnement technique de Son Excellence et des services de son ministère, pour permettre à la ville de Kinshasa de se doter d’un cadre budgétaire normalisé », a déclaré Jésus-Noël Sheke. Il a rappelé qu’« depuis le lancement de la décentralisation en 2008, les provinces peinent à mettre en place des cadres de gestion budgétaire conformes aux standards des finances publiques ».
Selon lui, l’engagement du VPM Muzito matérialise la volonté du Président de la République, sous la coordination de la Première ministre, de doter la capitale d’outils modernes et transparents de gestion.
« Nous sommes heureux d’annoncer aux Kinois que le Vice-premier ministre a accepté d’impliquer les services du Budget pour accompagner techniquement la ville », a ajouté le ministre provincial.
La rencontre a également permis d’aborder la question de la rétrocession due à Kinshasa.
« Nous avons sollicité des assurances sur l’enveloppe retenue pour la ville dans le budget 2026, et plaidé pour la régularité de la rétrocession, surtout que Kinshasa a un statut spécial. Un Congolais sur cinq habite à Kinshasa », a souligné Jésus-Noël Sheke.
Abordant les charges de la capitale, il a indiqué que Kinshasa a besoin d’environ 45 millions de dollars par mois pour l’assainissement, la gestion des déchets et la mobilité urbaine. « Nous demandons que cette enveloppe soit revue à la hausse et que sa régularité soit assurée », a-t-il insisté.
Par ailleurs, le ministre provincial a annoncé une requête de financement de 98 millions de dollars pour la première phase de la numérisation de la gestion informatisée de la ville.
Un cadre budgétaire normalisé, rappellent les experts, permet aux institutions publiques de planifier, exécuter et contrôler leurs finances selon des règles uniformisées, garantissant ainsi transparence, traçabilité et soutenabilité des finances publiques.
Dorcas Kapinga







