Un tremblement de terre d’une magnitude 5,1 a été ressenti ce lundi après-midi dans plusieurs villes de la région des Grands Lacs, notamment à Bujumbura (Burundi), Uvira et Bukavu (Sud-Kivu, RDC), provoquant une vive inquiétude parmi la population. Aucune victime ni dégât majeur n’a été signalé à ce stade.
Un séisme de magnitude 5,1 sur l’échelle de Richter a secoué ce lundi 28 juillet en début d’après-midi la région frontalière entre la République démocratique du Congo et le Burundi, selon les données préliminaires de l’Observatoire volcanologique de Goma (OVG) et de l’US Geological Survey (USGS).
La secousse, brève mais intense, a été ressentie aux alentours de 14h45 locales dans les villes de Bujumbura, capitale économique du Burundi, Uvira et Bukavu, dans l’est de la RDC, provoquant un mouvement de panique chez de nombreux habitants.
« J’étais au marché à Uvira quand j’ai senti le sol trembler sous mes pieds. Tout le monde s’est mis à courir. Heureusement, il n’y a pas eu de blessés autour de moi », témoigne Chantal, une commerçante jointe par téléphone.
Une région sismiquement active
Située sur la faille de la vallée du Rift Albertin, la région des Grands Lacs est régulièrement exposée à des secousses telluriques. Ce nouveau tremblement de terre survient dans un contexte de surveillance accrue des mouvements tectoniques dans la région, notamment autour du lac Tanganyika.
Selon l’OVG, l’épicentre du séisme serait localisé à une dizaine de kilomètres au nord de Bujumbura, à faible profondeur, ce qui expliquerait la forte perception ressentie jusqu’à Bukavu, à plus de 120 kilomètres.
« Il s’agit d’un séisme de faible à moyenne intensité, mais qui a été amplifié par la proximité des zones habitées. À cette heure, nous n’avons pas enregistré de dommages majeurs », a indiqué à Monde24.org un membre de l’OVG
Des précédents meurtriers
Ce type de secousse n’est pas rare dans cette zone. En 2016, un séisme de magnitude 5,7 dans la région de Bukavu avait causé la mort de plusieurs personnes et d’importants dégâts matériels. Les populations locales, souvent mal préparées à ces risques naturels, demeurent vulnérables.
La Croix-Rouge congolaise a appelé à renforcer les campagnes de sensibilisation et de préparation dans les provinces à risque.
Aucun dégât signalé pour l’instant
Au moment de la publication de cet article, aucun bilan officiel ne fait état de victimes ou de dommages significatifs. Les autorités burundaises comme congolaises continuent de suivre la situation de près, en collaboration avec les services sismologiques régionaux.
Rédaction
