Alors que la Haute Autorité Politique de l’Union sacrée de la Nation (USN) a validé la candidature d’Aimé Boji Sangara au poste de président de l’Assemblée nationale, une dissension interne éclate au sein de la majorité présidentielle.
Dans une mise au point ferme, l’honorable Jean-Baudouin Mayo Mambeke, également candidat déclaré, a tenu à réfuter les propos du Secrétaire permanent de l’USN, le professeur André Mbata, qui affirmait que tous les candidats avaient été consultés avant la désignation du candidat unique.
« Si le choix de Monsieur Boji est réellement celui de la Haute Autorité Politique de l’USN, je m’incline. Toutefois, je signale que, contrairement aux dires de l’honorable Secrétaire Permanent de l’USN, je n’ai jamais été consulté par qui que ce soit au sujet de ma candidature », a déclaré Jean-Baudouin Mayo Mambeke.
Cette sortie publique met en lumière les tensions sous-jacentes au sein de la coalition présidentielle, à quelques jours d’un vote crucial pour la succession de Vital Kamerhe à la tête de l’Assemblée nationale.
Alors que la direction de l’Union sacrée prône l’unité et la discipline, cette contestation souligne un malaise démocratique interne et relance le débat sur les procédures de désignation au sein de la majorité parlementaire.
MBIYE GRÂCE G.







